Sommaire de la page
- Intervention de Pierre Laurent
- L’économie sociale et solidaire, pilier de la transformation sociale ? Les apports récents du Parti communiste français
- Nouveaux droits des salariés :une proposition de loi co-élaborée Un droit de préemption pour les salariés
- Finance Banque: La place des banques dans l'économie sociale et solidaire
- Encourager la création d’emplois durables et accessibles à tous
- De la marchandisation à la financiarisation du secteur de l'ESS
- Monnaie locale un exemple par Jean Paul Pla
8 propositions
concernent le devenir de l’économie sociale et solidaire
Les militant-es du Parti communiste français sont allé(e)s à la rencontre de nos concitoyen-ne-s, ont entendu leurs préoccupations, leurs attentes, leurs idées et leurs espoirs.
À partir de cette consultation citoyenne, nous proposons de co-construire avec vous, pour les élections présidentielles et législatives de 2017,
Un Pacte d’engagements communs pour la France,
Dans ce pacte, 8 propositions concernent le devenir de l’économie sociale et solidaire
Prendre le pouvoir sur la finance
1 Banques coopératives (BP/C E – Crédit Agricole – Crédit Coopératif - Crédit Mutuel)
2 Fiscalité des structures de l’Economie Sociale et Solidaire - ESS
Produire autrement
3 Collectivités et Economie Sociale et Solidaire - ESS
4 Un environnement favorable pour l’ESS
5 Nouveaux droits et pouvoirs d'intervention pour les salariés
6 Coopératives d’activité et d’emploi (CAE)
7 Contrôle citoyen de l’Economie Sociale et Solidaire
ESS Investir demain
8 : Travailler à un nouveau type d’entreprise
TELECHARGER les HUIT PROPOSITIONS Contact : Sylvie Mayer esspcf@gmail.com
Le PCF agit avec tous ceux qui participent à la transformation de la société en rompant avec les logiques libérales. L’économie sociale et solidaire (ESS) est susceptible de jouer un rôle majeur dans cette transformation, principalement en s’appuyant sur la propriété collective des entreprises. Le PCF entend contribuer à son développement. Après l’adoption de la loi cadre sur l’ESS le 31 juillet 2014, nous avons besoin d’une vision politique éclairée pour travailler à développer les capacités émancipatrices, souvent latentes, parfois niées voire détruites, de ces organisations.
Le 22 janvier 2014, le Parti communiste français organisait une rencontre autour de l'économie sociale et solidaire - Citoyens, Militants, Candidats, Élus locaux : comment agir ensemble pour la transformation sociale et solidaire de nos territoires ?
Lors de son 23e congrès, en mai 1979, le Pcf affirmait : « La France a besoin d’une démocratie économique. Elle doit mettre en œuvre un nouveau type de développement conçu, orienté et contrôlé par et pour les travailleurs, les usagers, les citoyens. Cette maîtrise suppose que les grands moyens de production et d’échange deviennent la propriété de la société. Elle exige un ensemble suffisant de nationalisations démocratiques, à côté d’autres formes de propriété sociale et d’un secteur économique fondé sur la propriété privée. »
Jusque dans les années 2000, cette décision de congrès n’a pas été suivie de propositions, ni d’actions militantes ou parlementaires permettant sa mise en œuvre
concrète. ....
La base commune pour le 36e congrès indique : « Nous voulons organiser la coopération entre les sites de production comme le proposent souvent les organisations syndicales, et favoriser les circuits courts qui économisent la planète. Nous voulons instaurer un droit de préemption pour les salarié-es sur leur outil de travail, développer l’économie sociale et solidaire. » ..... Dès lors, le Parti communiste travaille sur trois idées fortes qui associent résistance (revendication, action) et participation à la construction d’une autre gestion de l’économie :
- Produire, échanger, financer autrement, sur d’autres critères que ceux de la rentabilité de court terme ;
- Renforcer la citoyenneté économique notamment dans les banques mutualistes et coopératives ;
- Construire une « Économie équitable » : Secteur alternatif qui ne soit ni marché, ni État, ni contre-société marginalisée.
Ceci s’est traduit concrètement par diverses propositions et campagnes
Nouveaux droits des salariés :
une proposition de loi co-élaborée
Un droit de préemption pour les salariés : Accession à la propriété économique et juridique par les salariés à la cession d’une entreprise personne morale
La méthode de travail en démocratie participative a permis que de nombreux citoyens en deviennent porteurs. Durant les deux campagnes électorales de 2012, la présidentielle et les législatives, la question du droit de préemption a été posée à tous les candidats et à leurs représentants par des acteurs de l’économie sociale. lire l'intégralité de l'article
La place des banques
dans l’économie sociale et solidaire
intervention de Denis Durand lors d’une rencontre Pcf/acteurs de l'ESS dans le cadre de l’Atelier Finances.
Encourager la création d'emplois durables et accessibles à tous
par Hugo Vandamme responsable Pcf commission Ess Nord Pas de Calais
« De la marchandisation à la financiarisation du secteur de l'ESS : courir pour rester sur place, une adaptation du syndrome de la Reine Rouge »
Note de travail – Marc GUSTAVE / Stéphane COLSENET/ Les Petits Débrouillards Poitou-Charentes
Monnaie Locale
interview de Jean Paul Pla par Jean Huet
Dans la démarche de militant, de développeur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), j’ai ... rencontrer quelqu’un en Midi Pyrénées qui portait l’idée d’une monnaie locale citoyenne. J’avais identifié que cela pouvait être un moyen de rompre avec l’économie et l’échange d’aujourd’hui. J’avais l’intention dans un premier temps de créer des outils pour soutenir les acteurs d’entreprises solidaires. Nous avons donc développé avec la ville de Toulouse, par exemple des clauses d’insertion dans les marchés publics, un plan de soutien aux Sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) en devenant associés dans certains projets. Quand tous ces outils ont fonctionné, j’ai proposé au maire la mise en place d’une monnaie comme nouvelle rupture. J’ai stipulé dès le début que la condition essentielle de sa mise en place était l’accord des citoyens. Le maire m’a donné son accord de principe. Dans mon groupe PCF, la majorité ne connaissait pas les monnaies citoyennes et était donc plus réticente ou dubitative.
Le lancement s’est fait en novembre 2009. Dans le cadre du mois de l’ESS, il y a eu un débat sur une « autre monnaie », sur ce que cela pouvait nous apporter. On voulait savoir si les citoyens étaient prêts à y réfléchir. On attendait au moins 40 personnes. On a eu 120 à 130 personnes. On a alors créé 4 collèges : citoyens, entreprises solidaires, institutions financières, élus des collectivités.